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Cru | Côte-Rôtie |
Millésime | 2018 |
COULEUR | Rouge |
NOTE PARKER | 91 |
Format | Bouteille de 75cl |
Un des grands Lieu-dits de la Côte-Rôtie, vinifié séparément pour respecter l'identité du terroir, la philosophie première du domaine. moins de 3000 bouteilles produites.
Attention : dernières pièces disponibles !
Date de disponibilité:
Fiche Technique rédigée par le domaine:
Superficie : 0,7 ha
Production : environ 2900 bouteilles / an
Cépage : 100% Syrah
Âge des vignes : +25 ans
Élevage : 24 mois en fûts de chêne (25% neuf), pas de filtration
La cuvée « Viallière » est produite sur le lieu-dit "La Viallière" au dessus de Verenay. Cette vigne est plantée pour la plus grande part de "Serines" (syrah traditionnelle d'Ampuis), sélectionnées sur notre vigne des Grandes Places.
Les Côte-Rôtie issues du terroir de "La Viallière" se caractérisent par une grande élégance, un nez de fruits noirs, très épicé. En bouche on note une grande rondeur, et une très belle longueur.
Dégustation : Millésime d'une grande complexité, très élégant et de belle garde. Mettre en cave jusque 2025 pour profiter pleinement de cette cuvée.
Service: Ce sont des vins à servir sur une viande rouge très goûteuse, des champignons, un fromage, dans leur jeunesse, ou quand ils auront vieillis quelques années.
Vin issu de raisins cultivés en agriculture biologique, Certifié par ECOCERT.
Que ce soit en autrefois en maraîchage ou maintenant en vigne, l'agriculture a toujours fait partie de l'histoire familiale. Nous sommes passionnément paysans, passionnément vignerons. Cette passion de la terre, de la vigne et du vin, nous donne la volonté farouche de garder vivant notre terroir. Elle nous conduit à cultiver et vinifier de la façon la plus naturelle possible, que ce soit sur les pentes vertigineuses de Côte-Rôtie ou sur les terrains plus doux des Coteaux du Lyonnais.
L’APPELLATION CÔTE-RÔTIE
Nos vignes de Côte Rôtie sont situées au nord de l'appellation, sur un terroir de micaschistes ferreux. La roche est affleurante, le sol est épais d'une cinquantaine de centimètres. Toutefois, les racines de la vigne ont une telle force qu'elles pénètrent dans la roche et descendent de plusieurs mètres. Dans ces profondeurs, elles puisent tous les éléments qui, en nourrissant la Syrah, font du Côte Rôtie un vin unique..
L’APPELLATION CONDRIEU
Notre vigne de Condrieu se situe sur le coteau de Chery, sur un sol de granite à biotite. Son exposition est Sud. Cette vigne est entièrement en petites terrasses. On compte presque un kilomètre de murettes sur un demi-hectare. Cette disposition fait de Chery un véritable accumulateur de chaleur et de lumière, ce qui permet une maturité parfaite du viognier, le cépage de l'appellation Condrieu.
L’APPELLATION COTEAUX DU LYONNAIS
Nos raisins de Coteaux du Lyonnais viennent des communes de Millery, Grigny et Orliénas, non loin des bords du Rhône. Les sols sont de moraines glaciaires à Millery et Grigny, et de granit à Orliénas. L'exposition est Sud-est. Ces vignes sont relativement plates, la vallée à cet endroit étant peu escarpée. Les terrains formés de sables et de gros galets sont chauds et permettent une bonne maturation du Gamay et du Chardonnay, cépages rouge et blanc de cette appellation.
L'AGRICULTURE BIOLOGIQUE
Nos Côte-Rôtie sont cultivés en Agriculture Biologique depuis 2000 (reconversion officielle depuis 2002).
Le relief de notre appellation étant très prononcé, nous utilisions, comme beaucoup, des désherbants chimiques, ce qui nous permettaient de limiter le besoin de main d’œuvre, malgré tout énorme. Nous utilisions aussi, très modérément des engrais minéraux. Au bout de quelques années nous avons constaté un certain nombre de problèmes dans la structure des sols et la vie des ceps. Après pas mal de questions et d’essais, nous avons repris les labours et griffages, bien que le relief de la Côte-Rôtie rende cette pratique très difficile. Seules quelques parcelles sont mécanisables. Pour les parcelles les plus en pente, nous sommes obligés de labourer avec un treuil, et de finir à la pioche. Nous avons maintenant besoin de pratiquement une personne par hectare.
En hiver, lors du repos de la vigne, les sols restent naturellement enherbés, cela contribue à la vie microbienne des sols et à la lutte contre l’érosion. En fin d’hiver ou au début du printemps a lieu une première “façon”. Ces “façons” (labours) se poursuivent jusqu’au milieu de l’été, afin que l’herbe ne concurrence pas la vigne. Pour améliorer la structure nous ne fertilisons plus avec des engrais minéraux, mais avec des composts de fumier, qui sont épandus manuellement à l’automne.
L’expérience nous a montré BIO
Les terres de nos vignes sont des sols d’"arzel" (micaschistes décomposés), naturellement pauvres et très caillouteux. Une parcelle longtemps désherbée chimiquement et ne recevant pas de matière organique a un sol déstructuré et sans cohérence, qui va donc donner une grande prise à l’érosion, et, à long terme, perdre ce qui fait les qualités de ce terroir. Les sols travaillés mécaniquement, gardant un peu d’herbe et recevant du compost ont une structure plus grumeleuse et se "tiennent" mieux, ils sont moins emportés par les éléments naturels.
Cette manière de travailler aide aussi à maîtriser la vigueur de la vigne et lui apporte un bon équilibre. Les ceps ont une meilleure résistance aux diverses maladies et prédateurs, et donc un besoin modéré en traitements phytosanitaires. Nous traitons donc assez peu, uniquement suivant les besoins de l’année, avec du soufre, de la bouillie bordelaise, et des tisanes de plantes. Cela permet un bon équilibre écologique dans nos parcelles, avec une faune diversifiée. (Nous voyons souvent plusieurs variétés de coccinelles sur les sarments).
Ces constatations, ainsi que les résultats de différentes études (résidus dans les vins...) nous encouragent à poursuivre dans notre choix de l’agriculture biologique, qui pour nous est l’avenir de la viticulture.
SELECTIONS MASSALES ET GREFFAGES
A l’intérieur de chaque cépage, on trouve un grand nombre de ceps variant très légèrement les uns des autres, par un certain nombre de caractères : grosseur des grappes, des baies, découpage des feuilles... Dans une même parcelle, l’ensemble de ces variations concourt à la complexité du vin.
Dans les vieilles vignes, on trouve toujours une très grande variété de ceps, toutefois certains sont atteints de viroses ou dégénérescences. Pour contrer ces maladies, et assurer une production régulière, depuis une trentaine d’années, la tendance est à sélectionner un minimum de ceps sains et à les reproduire par greffage à l’infini ; Les parcelles ainsi replantées sont plus homogènes. Chaque cep reproduit de cette manière s’appelle un clone. Pour le cépage Syrah, on ne dispose, en sélection clonale, que de quelques types de ceps répertoriés et commercialisés. En replantant systématiquement ces sélections, on finit par appauvrir la diversité génétique du cépage. De plus les sélections disponibles en Syrah sont assez productives, trop pour nos terroirs ou la densité est de huit à dix mille pied à l’hectare.
C’est pourquoi, depuis quinze ans, autant pour les remplacements de manquants que pour les plantations nouvelles, nous avons renoué avec la pratique du greffage au domaine. Nous avons sélectionnés sur notre vigne des Grandes Places une quantité importante de pieds présentant des caractéristiques différentes et intéressantes, nous les avons fait tester afin de ne pas multiplier de maladies, et nous en greffons les sarments. Toutes les plantations faites depuis quinze ans le sont avec nos sélections.
LA VINIFICATION, L'ELEVAGE
Avant les vendanges, chaque semaine nous contrôlons la maturité des raisins par analyses et par dégustations des baies, afin de choisir la meilleure date de vendange. Celle-ci se fait à la main, en petites caisses. Un tri soigné est effectué à la vigne par les vendangeurs.
En ce qui concerne les Côtes-Rôties et Coteaux du Lyonnais rouge, arrivés au chai, les raisins sont encuvés par gravité; ils sont partiellement égrappés. Au cours de la vinification, se succèdent pigeages et remontages. Nous maintenons une température modérée pour une extraction tout en douceur. Nous décuvons après deux à quatre semaine pour les Coteaux du Lyonnais, et trois à quatre semaines pour les Côtes-Rôties, suivant les cuvées et la dégustation. Les Côtes-Rôties sont alors mises en barrique, renouvelées chaque année par tranche de vingt pour cent. Les Coteaux du Lyonnais sont élevés en cuve 6 mois en cuve pour la cuvée « Traboules » et une année en fûts pour la cuvée « Galet ». Les Condrieu et Coteaux du Lyonnais blancs sont vinifiés pour partie en barriques, et partie en cuve inox. Pour tous nos vins, nous laissons travailler les levures indigènes, car pour nous, elles sont une des composantes du terroir. Nous pressons sur un pressoir vertical, matériel moderne, mais technique ancestrale qui permet un travail tout en finesse.
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