Hommage 1829Un vin unique

SAINT-PÉRAY naît à l’époque romaine coulant à travers les siècles, s’invite à la table des Rois de France. En 1826, le vigneron saint-pérollais Louis-Alexandre Faure développe un vin mousseux. Si bien qu’en 1829, le premier bouchon de Saint-Péray pétillant saute au pied du château de Crussol.
Au XIXe siècle, le Saint-Péray est à l’apogée de sa popularité. L’Europe entière se délecte de ce blanc, notamment dans sa version pétillante, qui accompagne les repas des plus grands monarques, des tsars de Russie à la reine Victoria.

Les Vignes de Seyssuel

3 grands crus pour la renaissance d’un grand vignoble

TABURNUM, SOTANUM, HELUICUM : ces trois vins étaient déjà célébrés en leur temps par Pline l’Ancien. Dans un ouvrage du XVIIIe siècle, on lit que « Les vins de Vienne se recueillent dans le territoire de Côte-Rôtie, de Seyssuel, de la Porte-de-Lyon ». Ces trois crus oubliés de l’histoire vont trouver une nouvelle vie lorsque trois vignerons - Yves Cuilleron, Pierre Gaillard et François Villard - donneront naissance aux Vins de Vienne. Ils réinventent la production des premiers vins de Seyssuel.
Sotanum est le premier rouge sorti en 1998. Taburnum est le premier blanc sorti en 2000. Le deuxième rouge Heluicum sort en 2004

Lieux-ditsSélections parcellaires

Un lieu, un vin, une signature

UN LIEU-DIT correspond à une terre rigoureusement délimitée et identifiée. Son histoire, ses qualités géologiques et climatiques particulières en font un lieu original. Chaque vin issu d’un lieu-dit possède une typicité unique.

l’AmphoreProducteurs-Partenaires

Le patrimoine viticole de la Vallée du Rhône

LES AMPHORES servaient à conserver et à transporter le vin en Égypte pharaonique et gréco-romaine. En Mésopotamie, les rois plaçaient les vins qu’on leur livrait dans des amphores abritées dans de vastes celliers. Elles étaient fermées par des couvercles de terre cuite, scellés à l’argile, au plâtre ou à la poix. Notre gamme Amphore rend hommage à la civilisation du vin.

LES PRODUCTEURS-PARTENAIRES
Ce sont des alliés que nous choisissons pour leur amour et leur respect du métier de viticulteur. Nous partageons une même vision de la conduite de la vigne : culture raisonnée, rendements maîtrisés, maturité optimale, date précise de récolte. Pour le Rhône méridional, les achats de raisins respectent un cahier des charges rigoureux. Pour le Rhône septentrional, nos contrats reposent sur la parole donnée. Cette exigence est la garantie d’une qualité régulière pour toutes nos cuvées. Une fois les raisins récoltés, nous assurons la vinification et l’élevage des vins dans notre chai à Chavanay.

Le paysage...

DE LYON À LA MÉDITERRANNÉE, le Rhône a creusé son passage en imprimant un seul axe, le sien. Les hommes n’ont pas vraiment eu d’autre choix que de le suivre. D’une rive à l’autre et de mouvements en mouvements, le Rhône a rythmé et façonné le vignoble. Sur la partie Nord de la vallée du Rhône, de Vienne à Valence, on voit les coteaux pentus ponctués de terrasses étroites. Regarder ce paysage, c’est vite comprendre qu’ici, le métier de vigneron est un travail de forçat depuis toujours.

DANS LES ANNÉES 1970, les hommes sont partis à l’assaut des coteaux granitiques, ils les ont défrichés et redessinés, ils ont remonté les murets de pierre qui retiennent la terre des terrasses. À la force des bras, les viticulteurs ont profondément modifié le paysage. Grâce à leur opiniâtreté, ils ont redonné au vignoble du Rhône septentrional la notoriété qui était la sienne au temps des Romains.

… forge l’esprit

YVES CUILLERON, FRANÇOIS VILLARD ET PIERRE GAILLARD : Les Vins de Vienne ont été créés par trois vignerons. Cette singularité change tout. Ils ont été les premiers à faire renaître le vignoble de Seyssuel parce que leurs racines étaient profondément ancrées dans le Rhône. Tout comme ils n’ont jamais eu peur de rien sur leurs propres domaines, rien ne les a effrayés sur ces pentes de Seyssuel jusqu’à 60 %!

CERTES, DES PELLES MÉCANIQUES ONT FACILITÉ LE DÉBROUSSAILLAGE, des chenillards ont permis aussi de faire les traitements et de descendre la récolte autrement qu’à dos d’homme. Il reste qu’aujourd’hui, la plupart des travaux à la vigne demeurent encore manuels et que les terrasses et murets sont soumis à un entretien permanent face aux mouvements réguliers de l’érosion naturelle.