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Cru | Provence : Cotes de Provence |
Type | 90% Rolle et 10% Sauvignon |
Millésime | 2020 |
COULEUR | blanc |
Format | Bouteille de 75cl |
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Au coeur de la Provence, un paysage d'une beauté à couper le souffle, une histoire qui remonte au Moyen Age, la pure expression d'un terroir, des vins travaillés avec passion...
Au centre du Parc Naturel régional des Alpilles, l'Abbaye Sainte-Marie de Pierredon respire le calme et la sérénité.
Nichée au creux d'un vallon, entre garrigue et forêt, la propriété s'étend sur 600 hectares, simplement traversé de quelques routes de terre.
Un terroir méditerranéen rêvé pour la vigne et les oliviers.
C'est ici qu'en 1205 une communauté des moines, les Chalaisiens, ont établi une abbaye, mettant en valeur les sols calcaires escarpés et pratiqué l'agriculture, l'exploitation des forêts ainsi que l'élevage.
Au fil des siècles, le domaine s'est enrichi des bâtiments édifiés dans le respect des traditions provençales. Au cours de la période récente, il a été le lieu de prédilection d'une activité d'apiculture ou encore la demeure d'un artiste peintre, Jean Martin-Roch. Ce dernier en a fait un site ouvert à l'art et à la convivialité.
Sainte-Marie de Pierredon est entrée dans une ère nouvelle en 2001 : un nouveau propriétaire entreprend des travaux de réhabilitation de l'ensemble des bâtiments.
Implanté au milieu des cyprès, la chapelle, la maison et les jardins ont retrouvé tous leurs charmes pour former une grande propriété familiale où trois générations ont plaisir à se retrouver.
Toujours tourné vers l'art, l'Abbaye Sainte-Marie de Pierredon a aussi renoué avec sa vocation monastique et agricole.
Aujourd'hui le domaine est planté de 10 hectares d'oliviers et autant de vignes. Les variétés provençales d'olives ainsi obtenu permettent de produire de l'huile de la Vallée des Baux de Provence, l'une des sept appellations d'origine contrôlée d'huile d'Olive en France.
Côté vignes, les cépages traditionnels de la Provence sont présents : rolle, grenache, cinsault, syrah, mais aussi cabernet-sauvignon, merlot et sauvignon.
L'étendue du terrain a permis des choix d'une grande exigence. Pour chaque parcelle : le bon sol, la bonne exposition, le bon cépage. Le terrain calcaire et caillouteux assure un bon drainage, la vigne peut ainsi aller chercher l'eau en profondeur. Elles sont cultivées en agriculture biologique pour refléter le plus fidèlement le caractère exceptionnel de Pierredon.
Ainsi ce terroir où alternent vastes étendues de garrigues odorantes, amandiers, buis centenaires, forêts de pins d'Alep, de chênes verts, de cistes... voit sa grande biodiversité préservé.
Au cœur du massif des Alpilles, rendez-vous des amoureux de la nature et de la spiritualité provençale, l'Abbaye Sainte-Marie de Pierredon s'emploie à faire naitre des vins empreints de l'esprit de ces lieux magiques.
Tout ce que la nature a de beau,
elle le communique au vin.
Tout ce que l'homme a de bon,
il le transmet au vin.
L'Abbaye Sainte-Marie de Pierredon s'inscrit dans une démarche de viticulture biologique certifié (Ecocert). Le domaine s'interdit donc l'utilisation de produits désherbants, insecticides chimiques et autres produits pénétrants les organes et la sève de la vigne.
Une approche respectueuse de l'environnement et des hommes qui y travaillent qui s'est imposée d'elle-même : les parcelles se trouvent au cœur de 600 ha de nature d'une grande biodiversité. Le climat des Alpilles, notamment le vent très régulièrement présent qui y souffle constitue une protection naturelle contre les maladies de la vigne.
L'enherbement des abords et des vignes, entretient le milieu vivant et sa faune, le piochage manuel ou mécanique favorise la diffusion des amendements organiques.
Au-delà de ces principes de préservation, l'accent sur la qualité est mis par une approche du vivant en phase avec les rythmes impulsés par la nature. Des préparations à base de plantes sont appliquées sur les pieds de vigne selon les cycles lunaires.
Le domaine renoue avec le bon sens paysan que la modernité a parfois négligé. Car si la culture biologique est une technique, c'est aussi surtout une philosophie.
Le choix des cépages s'est fait dans le respect des traditions de la région, avec sept variétés : rolle, cinsault, grenache, syrah, typiques de ce terroir, mais aussi cabernet-sauvignon, merlot et sauvignon, trois cépages nobles moins présents en Provence mais parfaitement adaptés au sol.
Les vendanges se font à pleine maturité, manuellement, en douceur grâce aux caissettes de 20 kg, pour préserver l'intégrité du fruit. Les raisins sont triés à la vigne où les plus belles grappes sont conservées : celle arrivées à maturité et dont l'état sanitaire est optimal.
Pour certains cépages, les vendanges sont effectuées de nuit, afin que les baies apportent un maximum de complexité aromatique.
Les blancs sont pressurés en douceur. Tout comme les rosés, ils fermentent grâce à des levures naturelles, à basse température afin de préserver tous les arômes.
Les rouges ont une cuvaison de 15 jours- 3 semaines, sont soumis à très peu d'extraction et sont traités sous température contrôlée, avec des remontages courts et quotidiens.
Le Domaine travaille avec deux tonneliers d'exception, sur des barriques avec des chauffes sur mesure qui permettent au vin de s'exprimer sans prise de bois.
Tous les vins fermentent et la date de la mise en bouteille est déterminée selon les cycles de la lune afin d'être en osmose avec les lois de la nature.
La nouvelle cave du domaine permet de travailler sans pompage, en utilisant la gravité, pour respecter au maximum le fruit.
Les vins étant mis en bouteille sans filtration, un léger dépôt peut apparaître sur les blancs et les rouges.
Le suivi est assuré avec vigilance par notre maître de chai et notre conseiller œnologique qui connaissent parfaitement les ressources et les traditions de la région.
Ce respect permanent du sol, de la plante et de leurs fruits permet d'exprimer toute la complexité et le raffinement naturel de ce terroir exceptionnel des Alpilles.
Tout comme le vin est le fruit d'un rendez-vous entre un terroir et un vigneron, la beauté de l'Abbaye de Pierredon résulte de la rencontre entre un site naturel éblouissant et la volonté de l'homme d'y inscrire, dans le temps et l'espace, son énergie artistique.
C'est ainsi qu'une sublime abbaye et une chapelle ponctue le paysage depuis des siècles.
Passionnés par le paysage et l'histoire du lieu, les nouveaux propriétaires ont réhabilité ces bâtiments séculaires, mais aussi restaurés une demeure et les jardins.
Comme un hommage, les étiquettes de vins du domaine évoque les vitraux du Moyen Age, qui donnaient couleur et lumière aux églises.
Ils ont également fait bâtir une nouvelle cave de vinification et d'élevage inaugurée en 2016.
La pierre locale a été retenue pour mieux s'inscrire dans le paysage. Elle est issue des carrières de Fontvieille et constitue le matériau idéal de préservation des vins grâce à ses qualités thermiques et hygrométriques. La pierre a été travaillée en massif, selon un jeu de blocs à l'alignement et à la taille imparfaits, dicté par les traces des outils de l'homme dans la roche de ce paysage merveilleux.
Des œuvres d'art sont venus embellir le site :
Silene Luminaris sive Muflier de Borgès, série des Fractal flowers : Une sculpture en acier peint, de 3,4 mètres de hauteur, de Miguel Chevalier. Une œuvre bicolore : deux rouges vifs dont l'un orangé, afin de renvoyer les vibrations du soleil frappant les divers pans de la sculpture. Cette sculpture a été commandée et réalisée pour la seconde édition du Festival a-part, Alpilles-Provence'Art, en juillet 2011.
Luce, luce, luce : Une sculpture en inox de Claudio Parmiggiani. Cette œuvre monumentale de 11 mètres évoque une présence vitale émergeant de la colline et enracinée dans les stratifications de la pierre, dans le fil de son inclinaison. Une projection vers le ciel qui élève le regard et l'emmène dans une traversée poétique au rythme du jour, de la nuit, du voyage, de la lune et du soleil, du cycle des saisons.
Drapé sur chêne : Une sculpture en bois taillé dans un grand chêne du domaine de l'Abbaye de Pierredon abattu par une tempête. Le sculpteur végétal Marc Nucera, poussé vers l'art contemporain par la force des vents, sculpte des troncs dont il connait l'histoire. Il aime à dire que, même tronçonnés, ses arbres-sculptures restent vivants. Le grand chêne fut réinstallé à l'entrée de la cave au printemps 2017, à l'occasion de l'ouverture de la huitième édition du festival a-part.
Mosquito, série ALAS [hélas] : L'artiste américaine Katherine de Barrueta est elle à l'origine d'une sculpture en aluminium thermolaqué de 2 mètres de large. Inspiré dans le foret tropical de la Péninsule du Yucatan, elle a reproduit ici les ailes d'insectes polinisateurs en voie d'extinction. Un thème au cœur de la préoccupation de l'artiste. Cette sculpture a été commandée et réalisée pour la neuvième édition du Festival a-part a été posée par l'artiste à l'Abbaye de Pierredon lors des journées du patrimoine 2018.
Canagrande : Une sculpture en marbre de Léo Ribi
« Bonjour Canalgrande ! À chaque fois que je passes tout prés de toi tu me salue avec ta danse ! Tu ne reposes jamais Narcisse, tu attends quelqu'un qui vient te regarder danser de jour et de nuit. Ta vie est la danse et ta danse est ta vie, elle cache ton cœur creux fait de marbre, lard et puissance mécanique. Depuis le jour que tu t'es levé de ta carrière ton poids ne dors plus, tu cherches un équilibre et une musique qui te plaise pour étonner ton publique avec ta légèreté insoutenable.
Je t'embrasse Canalgrande, perpétue ta danse sur tes talons d'acier. »
L'Arche :de Vincenzo Amato "Quand j'ai découvert Pierredon, je me suis d'abord rendu compte que je me trouvais sur la côte nord de la Méditerranée, étrange côte pour moi qui ai grandi en Sicile. Une côte face à la mienne. Je me suis souvenu que les marins grecs étaient également arrivés ici. La Méditerranée... une petite mer mais tellement grande. Des mondes similaires et différents à la fois, même flore, autre Histoire . Lorsque j'ai appris que dans l'antiquité la mer était plus haute, atteignant presque Pierredon il m'est venu l'idée de la sculpture de l'Arche. Ici les oliviers sont des oliviers, mais ils sont cultivés en masse. J'ai donc, dans un premier temps, imaginé des roues en pierre pour faire l'huile. Puis un navire échoué dans cette vallée il y a deux mille ans. Le navire est devenu une houe, puis une roue en pierre. Et enfin la roue est redevenue un navire échoué à Pierredon. Une arche. Qui sait qui était à bord...? J'ai construit cette oeuvre à New York et l'ai envoyée sur un navire, du port de Brooklyn au port de Marseille. Une tempête a retardé sa venue. Mais elle est arrivée... et nous l'avons vu débarquer du conteneur et enfin venir s'échouer, comme je l'avais imaginé, ici, à Pierredon."
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