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Cru | Cahors |
Millésime | 2018 |
COULEUR | Rouge |
Format | Bouteille de 75cl |
Nez : | Un nez présent autour des fruits bien mûrs, des épices orientales |
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Bouche : | Une bouche puissante autour des fruits noirs bien mûrs et de belles épices. Un bel équilibre avec la fraîcheur |
Robe : | Une belle robe violine intense |
Évolution : | À déguster dans les 6 ans |
Attention : dernières pièces disponibles !
Date de disponibilité:
Appellation : AOC Cahors
Assemblage : 90% Malbec, 5% Merlot, 5% Tannat
Terroir : Le vignoble du Cèdre recouvre les coteaux de "Bru".
Son terroir est constitué des deux meilleurs types de sol de l’appellation :
- 50% de cônes d’éboulis calcaire appelés "Tran"
- 50 % de Hautes terrasses du Mindel, argilo-silicieuse, bien ressuyées, riches en galets roulés.
Age des vignes : 20 à 40 ans
Le Château du Cèdre élabore des vins de Malbec : vins de fruit ou vins de longue garde, nous explorons toutes les facettes de notre terroir. L’esprit qui nous anime est une volonté sincère de satisfaire les amateurs de grands vins, clients particuliers ou professionnels, néophytes ou passionnés.
A l’image de nos vins, ce site est une invitation à la découverte : soyez les bienvenus !
Pascal et Jean-Marc Verhaeghe
Depuis 1988 nous conduisons notre vignoble, vinifions et élevons nos vins avec précision en appliquant des techniques éprouvées et adaptées aux sols et aux cépages.
Notre leitmotiv « apprendre à désapprendre » exprime toute l’humilité que nous avons par rapport à chaque millésime. Même si nous avons apprivoisé notre terroir et fixé nos propres règles grâce à une meilleure compréhension du Lot, du Malbec, du Viognier, du micro-climat des coteaux de Bru et des cônes d’éboulis calcaires, notre approche reste empirique et chaque millésime est une nouvelle création.
Nous voilà en conduite bio, mais je tiens à souligner que notre réflexion s’était enclenchée dès le début des années 90. En 1992, nous avons arrêté le désherbage chimique. Dix ans plus tard, les produits phytosanitaires chimiques ont été abandonnés en totalité, avec un réel gain qualitatif à la clé.
C’est ce constat d’une qualité accrue des raisins qui nous a encouragé à enfin demander la certification en agriculture biologique en 2009. Après trois ans de conversion, nous avons vinifié notre premier millésime de vin certifié bio en 2012.
Domaine familial dirigé par Pascal et Jean-Marc Verhaeghe
Superficie : 27 hectares
Encépagement rouge 90 % de Malbec, 5 % de Merlot et 5 % de Tannat
Encépagement blanc 1ha de Viognier, 0,7 ares Sémillon, Muscadelle, Sauvignon
Vignes âgées entre 20 et 60 ans
Rendements moyens limités à 30 hl/ha en moyenne pour une densité de plantation de 4000 à 5500 pieds /hectare
Equipe de 12 personnes, soit 1 personne en moyenne pour 2.5ha
Emblème : le cèdre centenaire situé à l’entrée du domaine symbole d’universalité
Mission : satisfaire les amateurs de grands vins
Navigation à l’estime : aller de l’avant, expérimenter et s’aventurer vers de nouvelles voies.
Des origines flamandes
Léon Verhaeghe, originaire de Morsleede, quitte sa terre natale au début du XXème siècle et s’installe dans le Lot. En 1958, son fils, Charles Verhaeghe et sa femme Marie-Thérèse établissent une exploitation en polyculture et créent le vignoble du Cèdre en plantant un hectare de vigne par an sur trois parcelles.
L’appel de la vigne
En 1973, tout en continuant à distiller la lavande, Charles effectue sa première mise en bouteille. Ses fils, Pascal et Jean-Marc appartiennent à la deuxième génération. Pascal, passionné de moto, découvre ou plutôt redécouvre la vigne chez un ami bourguignon Jean-Marie Guffens. Nous sommes en 1980 « Sur la route du Bol d’Or, je voulais faire une simple halte chez Jean-Marie… j’y suis resté plusieurs jours, mes toutes premières vendanges. » Huit ans plus tard, après des études d’œnologie à Mâcon Davayé, et des expériences en Bourgogne et en Napa Valley à Saintsbury, il décide de reprendre le domaine familial avec son frère Jean-Marc, alors jeune diplômé d’œnologie de la Tour Blanche dans le Sauternais.
Les frères Verhaeghe
Jean-Marc s’occupe de la vigne et Pascal de la vinification, de l’élevage et de la commercialisation. Un esprit de connivence et une réelle convergence de points de vue sont à la base de leur projet en commun.
1995, l’année de l’émancipation
Mis à l’épreuve par un millésime difficile (80% du domaine est grêlé), Jean-Marc et Pascal se remettent en question. Il fallait valoriser le terroir et baisser les rendements. « Il y a une dimension immatérielle, la vigne offre toujours plus que ce qu’on lui a donné. » En capitalisant sur le terroir, en se rapprochant de la nature, les vignes ont gagné en équilibre et leurs raisins, en qualité et en saveur. Le style des vins du château du Cèdre était né.
Créé en 1995 le Cèdre Diffusion est une société de commercialisation des vins de viticulteurs-partenaires cadurciens que nous conseillons et suivons de la vigne et au chai. Chaque année, les propriétés avec lesquelles nous travaillons augmentent le volume de vin mis en bouteille sous leur propre étiquette. C’est un signe de réussite pour nous, notre contribution au développement de l’appellation.
Cahors est un terroir unique et superbe ; cela signifie qu’on peut y produire de grands vins de longue garde mais aussi des vins plus légers et plus simples, empreints de la même typicité. Nos marques sont un outil commercial et représentent pour nous l’opportunité de proposer à nos clients des vins typiques, simples et de qualité ; des vins accessibles.
Les 3 parcelles du vignoble sont constituées des deux meilleurs types de sol de l’appellation Cahors. La plus grande parcelle, 12.5 hectares, exposée sud-ouest, est située sur un cône d’éboulis calcaires toujours en mouvements. Le terrain, argilo calcaire très pierreux est appelé ‘Tran’. Il joue un rôle thermique et hygrométrique très important et les vins produits sur ce sol ont des tannins très fins et sont particulièrement droits et longs.
Les deux autres parcelles (5,5ha et 7,5ha, plein sud) sont composées de galets dominants, mêlés de sable ferrugineux rougeâtre en surface et d’argile et de silice en profondeur. Les vins y sont plus puissants et plus alcoolisés.
Leur influence est grande sur nos vins. La roche mère, avec ses plaques de calcaires recouvertes de terre argileuse aérée, confère de la minéralité, des parfums de violette et des arômes de calcaire qui signent le terroir du Cèdre. Les chênes et les genévriers environnant les cônes d’éboulis teintent nos vins d’arômes de genièvres, d’eucalyptus qui apparaissent surtout en fin de fermentation.
Nos sols voient naitre des raisins et des vins aux qualités organoleptiques complémentaires et cela nous a naturellement amenés à développer notre sens de l’assemblage. C’est le secret de notre gamme de vin qui s’adresse à tous en jouant une palette de matières et d’arômes différents en fonction de l’origine des raisins. Depuis 1996, nous allons jusqu’au bout de notre démarche en vinifiant ensemble les raisins des parcelles qui ‘marchent ensemble’.
A distance égale de l’Océan Atlantique, des Pyrénées et de la Méditerranée, notre climat est double : océanique jusqu’en juin, il tourne méditerranéen dès le mois de juillet. Alors, le Lot et le vent d’Autan agissent aussi très favorablement sur nos vignes : le vent balaie les nuages, ce qui augmente le taux d’ensoleillement et les eaux du Lot, en contrepartie, rafraichissent les nuits et soulagent la vigne. Nos raisins arrivent à maturité dans de bonnes conditions sanitaires et nos vignes ne souffrent pas de sècheresse.
Trois noms pour un cépage unique qui a trouvé sa terre de prédilection à Cahors. Faible productivité, à l’aise sur des sols pauvres, le Malbec est un cépage qui demande beaucoup de travail. Planté sur les grands terroirs du Quercy, il révèle des vins floraux et fruités aux arômes de violette, de fruits rouges, de fruits noirs et de mûre avec beaucoup de chair et de longueur. Très charmeur jeune, leur potentiel de garde est immense. Le succès des vins de Malbec est mondial et grandissant. On dit même de lui qu’ avec sa feuille ronde et cloquée, sa grappe bien aérée et sa peau noire, il deviendra très bientôt un cépage phare…
Nous voulions un vin blanc comme on en trouve en Bourgogne, à Bergerac ou en Californie. Le Viognier présente toutes les qualités requises par notre terroir pour produire un vin naturel : il supporte des températures élevées en été contrastées par des nuits fraîches. Planté en 1988, la première mise en bouteille date de 1992. Le Cèdre blanc est un vin singulier, avec le temps, il acquiert longueur et finesse.
Certifié en agriculture biologique depuis 2012, le travail du sol est entièrement mécanique, l’utilisation de désherbants est proscrite, la taille est courte (en guyot simple), sept à huit bourgeons sont laissés et des vendanges en vert sont effectuées afin de contrôler les rendements pied par pied. La période des vendanges est courte et commence à maturité optimale.
Il s’agit d’anciennes machines a vendanger, remodelées par Jean-Marc et un ami forgeron.
Leur aide est précieuse : elles bûtent les pieds de vigne en automne et les débûtent au printemps, elles coupent l’herbe et arrachent le chevelus (les racines superficielles de la vigne). Grâce à elles, nous n’utilisons plus de désherbant et rendons la vigne à son terroir. Coupée de ses racines en surface, la vigne doit chercher sa nourriture en profondeur ; elle s’imprègne de tous les composants du sol et les retransmet dans ses raisins. Évoluant dans un sous-sol vivant, aéré, la vigne devient aussi moins sujette aux effets climatiques.
Le moment de la vendange est capital car pendant les macérations, l’alcool capte tous les arômes. Les pépins mûrs développent des notes de vanille et de noisette, de plus, ils sont légèrement sucrés. Les tannins des baies de raisin n’ont pas cette sucrosité mais sont aussi d’une extrême finesse.
Une terre bien travaillée donne de l’acidité au vin que la maturité des tannins va compenser jusqu’à l’équilibre. Equilibre et harmonie sont dans la nature même, en transformant le raisin en vin, notre rôle est d’être toujours plus proche de l’essence de la vigne.
Le Malbec brille par son intensité aromatique et chromatique. Pendant les vinifications, nous ne cherchons pas à extraire mais à combiner tous les composés phénoliques du vin par des actions simples et douces ; c’est ce qui lui donne du gras, de l’onctuosité. Pour le Viognier, nous pratiquons deux modes de vinification et d’élevage afin d’allier structure, concentration, gras et fruit.
Tous les millésimes sont différents, rien n’est systématique. Nous accompagnons nos vins et nous adaptons à eux ; par exemple, le pigeage des cuves et le bâtonnage des lies et les soutirages sont des techniques employées aux moments opportuns et en fonction du millésime.
Vins traditionnels ou vins modernes à boire jeune, nous élaborons des vins de terroir. Paradoxal mais possible, grâce aux efforts conjugués du viticulteur, qui amène une vendange de qualité, et du vinificateur, qui maîtrise à la fois élevage et assemblage.
Nous associons la philosophie bourguignonne de la valorisation des terroirs aux techniques de vinification bordelaises : nous assemblons des vins issus d’un seul cépage mais d’origine et de ‘climats’ différents. Ces techniques et ces choix ne sont pas des postulats, mais le résultat d’années d’observation et de réflexion. Et ça continue…
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme."
Ouvrage De la Nature, Anaxagore de Clazomènes.
Comme en écho à la Nature et au mouvement perpétuel du vin, nous sommes en recherche et évolution constante. Notre métier est une succession de créations ; à l’instar des philosophes de la Nature, nous vivons chaque jour d’étonnement, d’expérimentation et d’apprentissage.
Dans ce mouvement perpétuel, notre quête est celle de l’équilibre : équilibre écologique à la vigne et préservation du potentiel du raisin au chai. Ces équilibres sont fragiles car chaque transformation est une perte et chaque action pour compenser cette perte est source d’une autre transformation… Nous ne faisons qu’approcher d’un idéal sans jamais l’atteindre, mais ce mouvement perpétuel, depuis lors, est devenu un cercle vertueux.
La maitrise de l’élevage est primordiale avec le cépage Malbec lorsqu’on souhaite créer des vins de garde appréciables jeunes. Nous utilisons essentiellement des grands contenants, fûts de 500 litres et foudres, en laissant évoluer librement les vins pendant au moins 24 mois dans des conditions idéales de température et d’hygrométrie, la nature fait le reste…
Nous avons la chance de vivre au rythme de nos vins… cela signifie que nos vins se forment lentement à partir de levures indigènes, qu’ ils s’enrichissent en douceur des tannins raffinés du bois de chêne et qu’ils intègrent tous les éléments de la vinification de façon naturelle. Pour cela, la température de nos chais oscille entre 12 et 15 degrés, avec un taux d’humidité de 90% et un ingénieux système d’aération afin de maintenir un bon environnement sanitaire. La nature fait le reste …
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