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Cru | IGP Val de Loire |
Type | N'hésitez pas à nous consulter , pour des vins du même vigneron ou cuvée ou similaire !téléphone 04.75.09.58.54contact@les-bouteilles.com |
Millésime | 2018 |
COULEUR | blanc |
Format | Bouteille de 75cl |
Sélection parcellaire de Tressallier sur un terroir granitique.
Ce vin est vinifié et élevé en barrique de 500 L pendant 12 mois. Sa finesse, ses arômes citronnés, iodés et sa minéralité lui donnent une belle complexité et une finale toute en longueur.
Attention : dernières pièces disponibles !
Date de disponibilité:
Aux Bérioles, les vignes font l’objet de soins attentifs, d’interventions manuelles fréquentes (taille, ébourgeonnage, effeuillage, vendange…), selon des pratiques respectueuses de l’environnement. Le travail accompli dans la vigne vise à obtenir des raisins sains avec des rendements modérés permettant d’obtenir le meilleur du potentiel qualitatif des raisins. La récolte se fait lorsque les raisins sont à leur maturité optimale.
Au domaine des Bérioles, les tâches effectuées dans le vignoble et en cave sont régies par un calendrier en fonction de nos deux astres : la lune et le soleil. La vigne est en équilibre avec le sol et exprime pleinement le terroir dans les vins.
Alors jeune diplômé en agriculture, Olivier Teissèdre acquiert le domaine en 1976. Situé en plein coeur du vignoble de Saint Pourçain, au pied de l’église du village de Cesset, l’exploitation est à cette époque dédiée à la culture de céréales.
Mais en 1989, son épouse, ingénieur agricole, décide d’apporter une diversification d’activité sur le domaine. C’est alors qu’Odile et Olivier deviennent propriétaires du « clos des Bérioles » et qu’ils plantent les 9000 premiers ceps de vigne sur le climat des Bérioles. Durant les 22 ans qui suivent, la famille Teissèdre développe la viticulture pour atteindre et exploiter une superficie de 8 ha de vigne.
C’est en 2011 que leur fils Jean Teissèdre décide de rejoindre le domaine familial, fort de ses expériences dans les vignobles de Bourgogne et du Val de Loire. Ce passionné de viticulture crée, dans une ancienne bâtisse du Bourbonnais, le chai du domaine des Bérioles. C’est le début de la vinification et de la commercialisation en bouteilles à la propriété. Quatre millésimes plus tard, Sophie & Jérôme Roux, soeur et beau-frère de Jean, le rejoignent pour partager cette aventure familiale. Ensemble, ils décident de demander la certification en Agriculture Biologique pour ce domaine dont les 15 ha de vignoble s’étendent sur les communes de Cesset et Saulcet.
En 2018, les membres de la famille Teissèdre créent les « Balades en Bérioles », cinq routes oenotouristiques conçues pour faire partager leur passion de la viticulture mais aussi pour communiquer leur attachement au patrimoine, à l’histoire et à la gastronomie de ce terroir.
Le vignoble de Saint-Pourçain est sans doute l’un des plus anciens de France. De nos jours, s’il est généralement admis que ses origines phéniciennes relèvent de la légende et que ses souches gallo-romaines elles-mêmes font l’objet de débats, il est en revanche établi que le vin de Saint-Pourçain est produit et apprécié dans tout le pays dès le haut Moyen-âge. Les moines Bénédictins de la ville qui porte son nom jouent un rôle essentiel dans son expansion. A partir du XIIIe siècle, on le signale sur les tables les plus prestigieuses de son temps. Il est servi lors des fêtes données par le roi Saint Louis à Saumur en 1241 ; on le boit au sacre de Philippe de Valois en 1328 ; le pape Clément VI le fait venir jusqu’en Avignon…
Au XVIe siècle, il est un temps délaissé par la cour et il faut attendre le règne d’Henri IV pour qu’il regagne sont rang de breuvage royal. Depuis cette époque florissante et jusqu’au XVIIIe siècle, le Saint-Pourçain est acheminé en Île de France par voie fluviale, un mode de transport idéalement stable pour le vin et qui de plus, vu le piteux état des routes de l’époque, lui épargne la concurrence des vignobles méridionaux.
Cent ans plus tard, c’est précisément l’amélioration du réseau routier et le développement du chemin de fer qui amorcent le déclin commercial du vin de Saint-Pourçain. Pour la production, le coup de grâce survient entre 1893 et 1896 : le phylloxéra, «la bête ravageuse», comme on l’appelle alors, ampute le vignoble de ses plus belles parcelles et mène bon nombre d’exploitants au bord de la faillite.
La lente reconstruction du vignoble s’étire de la fin du XIXe siècle jusqu’aux décennies 1980 et 1990. Une première victoire est enregistrée en 1951 avec l’obtention du Label VDQS ; la consécration se fera attendre jusqu’au 28 mai 2009, date de classement du Saint-Pourçain en Appellation d’Origine Contrôlée.
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