Le Domaine Plageoles, fondé en 1805, incarne la passion et l’engagement d'une famille qui a su préserver et magnifier un terroir historique du vignoble de Gaillac, dans le Tarn. Depuis sept générations, les Plageoles ont fait renaître et pérenniser les cépages traditionnels de la région, notamment le Prunelart, cépage ancien cultivé depuis le XVe siècle, qui trouve ici toute sa richesse et sa complexité. Ce cépage rare, redécouvert et remis au goût du jour par Robert et Bernard Plageoles, donne naissance à des vins d’une grande typicité, à la fois ronds et structurés, et dotés d’une belle capacité de garde.
Le Prunelart 2016 est le fruit de ce travail de longue haleine, issu de vignes âgées de 25 ans, cultivées en agriculture biologique, dans des terroirs argilo-siliceux à l’excellent potentiel. Le domaine se compose de deux exploitations, le Domaine des Très Cantous à Cahuzac-sur-Vère et le Domaine de Roucou-Cantemerle à Castelnau-de-Montmiral, couvrant au total 30 hectares. Les sols argilo-calcaire, profonds et résilients, ont permis aux vignes de résister au phylloxéra, et continuent de produire des vins d'exception.
Les vignes sont cultivées selon une méthode respectueuse de l’environnement, sans engrais chimiques, ni produits de synthèse. La taille "gobelet", traditionnelle du Gaillac, et la culture en vendanges manuelles font partie des choix qui garantissent la qualité et la typicité de chaque cuvée. La vinification, qui se fait en cuves béton avec levures indigènes et un élevage de 18 mois, laisse parler le terroir, permettant au Prunelart 2016 de développer ses arômes de fruits noirs mûrs, de réglisse, de fèves de cacao et d'épices, tout en offrant une bouche charnue et une belle longueur.
Le travail de Bernard Plageoles, qui a pris la relève de son père Robert, continue de faire rayonner le domaine à travers des vins authentiques, porteurs d'une histoire unique et d’un savoir-faire ancestral. Ce Prunelart 2016, avec son caractère affirmé et sa belle matière, est une véritable déclaration d’amour au terroir gaillacois et à ses cépages oubliés, redonnant toute sa noblesse à un vin qui mérite une longue garde et un grand respect.
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